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mardi 05 novembre 2024
Journée « Wild Women »

Journée « Wild Women »

Atelier autour du film « Wild Women »  de Cécile Mavet pour se reconnecter à son intériorité et redécouvrir ses racines sauvages

Animé par Cécile Mavet


Au début de l’hiver, une cinéaste se retire pour six mois dans une cabane d’ermite en pleine forêt, coupée du monde et de ses moyens de communication. Grâce aux paroles de cinq femmes qu’elle a filmées précédemment, et qui ont toutes consacré leurs vies à différentes formes de spiritualité, elle s’engage dans une mystérieuse aventure intérieure, aux confins de la solitude et de la nature. Un voyage qui nous invite à nous relier au monde d’une autre manière.

« Wild Women » est l’histoire d’un voyage initiatique, vers une forme de liberté intérieure. C’est l’histoire d’une plongée, dans les cycles de la vie qui concernent autant la nature et ses saisons que notre vie physique, émotionnelle et psychique.

Organiser des journées autour de la vision de « Wild Women », c’est prolonger l’expérience du film par un après-midi de partage, sous la forme d’un cercle de parole : porté.e par l’écoute du groupe, et par l’état de recueillement généré par le film, chaque participant.e pourra déposer en toute confiance sa propre expérience et ses questions, en résonnance avec le film. Nous pourrons ainsi approfondir organiquement les thématiques essentielles qui y sont évoquées : la vie spirituelle et créatrice, l’écoute du corps et de ses cycles, la pratique de la solitude intentionnelle, la rencontre avec un.e guide spirituel.le.

Cécile Mavet

Pour plus d'informations à propos du film : https://www.wildwomenthefilm.com/

Compte-rendu

Journée Wild Women du 05/11/2024 - Témoignage de Thérèse

Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais uniquement par manque d'émerveillement.

Cette phrase vit encore chez Thérèse quelques jours après sa participation à la journée Wild Women de ce 5 novembre 2024. Elle est extraite du film éponyme de Cécile Mavet qui animait cette journée au Prieuré.

La journée s'est entamée par la projection de son film(1).  « C'est bien plus que du cinéma. C'est un film dans lequel on entre, qui résonne avec une recherche, un besoin profond. »

Le livre Femmes qui courent avec les loups(2) a beaucoup inspiré Cécile Mavet. « Je viens de l'acheter pour approfondir ces mythes de la femme sauvage. Ils font partie de la femme mais on ne les connaît plus. Je m'apprête à en acheter d'autres pour offrir à mes proches. »

Les 20 participants, selon Thérèse, y ont expérimenté ce qu'est être, sans être dans le faire, tout en étant présent dans le silence, la lenteur, l'écoute de la nature, des autres et de l'invisible. « Au Prieuré, dans son grenier, dans la nature qui l'entoure, les conditions étaient remplies pour se laisser habiter. Ce repas en silence fut un grand moment de communion tant il était habité. » Parmi les participants, il n'y avait que 2 hommes. « J'ai vécu la mixité du groupe comme une richesse, même si on a évoqué des sujets très féminins, très intimes. »

Lors du cercle de parole de l'après-midi, centré sur l'écoute, chacun a apporté un objet qui fait appel à l'invisible. « J'ai déposé un arc-en-ciel en bois. Il me fait penser à ceux qui sont partis. C'est une rencontre avec l'invisible. »

Cette journée continue encore à l'habiter. « Elle me ralentit, m'invite à réagir autrement. Elle m'interpelle et elle me booste », précise encore Thérèse en ajoutant que depuis, elle savoure, tout autrement, son kiwi matinal.

Propos recueillis par Patrick Verhaegen


(1) https://www/wildwomenthefilm.com/

(2) Clarissa Pinkola Estès, Femmes qui courent avec les loups : Histoires et mythes de l'archétype de la femme sauvage, Grasset, Livre de Poche, 2001.