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Éditorial novembre 2015

 

EN GUISE D'ÉDITO...

... et en dialogue avec la tragique actualité de Paris, ce texte que Chemsi Cheref-Khan vient d'adresser à Gabriel Ringlet

 

LE CORAN D'UN LIBRE PENSEUR

 

On peut se demander ce qui m’a pris d’écrire ce petit mot de réflexions sur le Coran, moi qui ne suis ni islamologue, ni, encore moins, spécialiste des textes dits  “sacrés”. Il y a deux explications. La première est très personnelle : la  volonté de rendre hommage à un homme que j’admire, sans partager ses convictions religieuses et, plus particulièrement  à un de ses livres que j’ai beaucoup aimé. Je veux parler de “L’ Evangile d’ un libre penseur. Dieu serait-il laïque ?”  de Gabriel Ringlet. Dans ce livre, l’auteur rapproche “Evangile” et “libre pensée”. On est à mille lieux des dogmes d’une église fortement marquée par ses archaïsmes.

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Éditorial juillet 2015 : Faire transhumance

 


Un poème de Jacques Prévert me revient souvent en mémoire au temps des vacances et des grandes transhumances : Les habitants de la lune.

  

                
       


Photo : Transhumance
© B. Jenicot

 

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Éditorial juin 2015 : Le cèdre et le sénévé

 

« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?  »
(Marc 30)

 

Que diriez-vous d’une petite promenade bucolique dans les jardins fleuris de la liturgie dominicale ? Avec pour guide une botaniste exceptionnelle dont l’œuvre toute entière se cache dans la sobriété : Anne Perrier. Je l’appelle, dans le secret, la poétesse du sénevé. Avant de la lire, je n’avais jamais senti une telle parenté avec les fleurs, les pierres, les insectes, les oiseaux… Mais Anne Perrier crée aussi une relation intense et de grande tendresse avec les arbres, ses frères en humanité, dont elle se sent sensuellement et spirituellement si proche.

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Éditorial avril 2015 : Les porteuses de myrrhe

« Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. »
(Marc 16, 1)


Ainsi, Pâques commence par un désir d’onction. Dans la douleur de leur paysage dévasté, les femmes au tombeau n’ont plus qu’un rêve d’embaumement. Presque rien. Moins qu’un linceul abandonné. Une dernière fois caresser son corps d’herbes nouvelles, l’imprégner d’aromates et le toucher aux endroits des blessures pour adoucir surtout leur propre supplice.

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Éditorial mars 2015 : Vous êtes mes amis

« Je ne vous appelle plus serviteurs »
(Jean 15, 15 )
 

« À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père »… il tentait, une fois de plus, de convertir le regard que ses disciples portaient sur Dieu. Voilà pourtant des mois et des mois qu’il leur parlait du Tout Prévenant dans les mots de la plus délicate affection. Pourquoi avaient-ils tant de peine à accueillir ce Dieu pauvre « qui va sans bruit dans l’herbe du monde » (Sulivan) ?

 

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